Auteur/autrice : Jacques

Retour d’une randonnée effectuée, le dimanche 23 juin , dans le massif de la Chartreuse, exactement à la Grande Sure (1920 m). Départ de la voiture à 4h15, à 1130 m, sur la route qui mène au col de la Charmette (1270), sans lampe frontale et, heureusement, la lune était là ! Au col de la Charmette, direction le sommet de la Grande Sure en passant par le goulet d’Hurtières (1702 m) puis le col de la Sure (1675) et enfin le sommet atteint à 8h45 après quelques photos prises durant cette randonnée.

Au col de la Sure, le soleil commence , déjà, à chauffer! En montant au col, j’entendais des bêlements sans arriver à les trouver. Tout en les cherchant, j’ai pu voir et observer une parade d’un tétras (coq de bruyère) au col de la Grande Vache ( 1712 m)

Au bout d’un certain temps, il s’en alla….mais quel moment ! Mes recherches des mouflons reprirent et nouvelle joie, ils étaient là !

Après quelques minutes, j’entrepris de monter vers le sommet mais des bêlements se firent entendre sur ma droite aussi je me dirigeai vers ces appels. Tout à coup, un peu en contrebas, je tombe en arrêt sur une harde d’environ quarante bêtes tout confondu. Elles paissaient tranquillement, un calme régnait… Là, je pus observer et shooter les mouflons dans leur vie.

Après avoir passer un bon moment avec eux, j’entrepris de continuer ma randonnée. Les quatre mouflons que j’avais vu au début s’étaient déplacés vers le nord et je pouvais les voir, au loin, au dessus de moi. Je commençai donc à monter en faisant le moins de bruit possible afin de ne pas les perturber. Ils me voyaient bien mais ne se sentaient pas en danger.

Au bout de dix minutes, environ, je tombais nez à nez avec un jeune mouflon ( à environ 5 mètres). je ne bougeais plus, il me regarda sans s’affoler, notre rencontre dura peu de temps mais quel moment ! Il fit demi tour pour rejoindre sa mère et l’appareil photo toujours en main je continuai ma montée en silence. Là, nos chemins se croisèrent de nouveau car j’avais escompter qu’ils allaient (la mère et son petit) passer à un certain endroit. Jackpot ! Le jeune passa à 15 mètres de moi, sans être inquiet.

Après cette belle rencontre, je commence à faire mon approche du groupe situé au dessus de moi, à pas de sioux, sans bruit, en mesurant mes gestes afin qu’ils s’habituent à ma silhouette.

Ces trois photos ne sont qu’un petit échantillon des clichés pris.

J’aurai pu les photographier plus longtemps si il n’y avait eu un trailer qui passait par là… Les mouflons s’en allèrent rapidement. Quand il me vit, il compris, mais un peu tard le dérangement qu’il avait occasionné. Il s’en excusa.

Ce très beau et intense moment passé, je continuai vers le sommet. Les rayons du soleil faisait fondre les derniers névés présents, les fleurs se paraient de leur plus chatoyante couleur. Quelle belle journée en tout point.

Quel beau paysage aussi !

Arrivé au sommet ! Que du bonheur, mon objectif est atteint avec plein de joies, d’intenses moments qu’il est difficile de transcrire .

Retour à la voiture à 13h, bien fatigué mais heureux de cette journée malgré le monde rencontré lors de mon retour. J’espère que je vous aurais donner envie de faire cette randonnée ! N’hésiter pas à laisser des commentaires ! Jacques.

Le 2 juin 2019, je suis parti au Charmant Som ( Massif de Chartreuse, Isère) sur les coups de 4h20 de la maison dans le but de photographier des mouflons.

Arrivé sur place à la ferme vers 5h00, je pris la direction du petit col repéré sur la carte. Au bout d’une vingtaine de minutes, environ, je me suis positionné à un gros rocher qui me cachait suffisamment. La température était agréable, dans la nuit j’entendais les sifflements si particulier des chamois. C’était bon signe, mon cœur battait d’impatience… Le jour se levait, Mais qu’elle ne fut pas ma joie quand je vis arrivé au loin des mouflons, d’abord cinq, puis une harde d’environ une quarantaine arrivée par l’arête sud

Quelle joie de me retrouver avec eux ! Dans le silence de la montagne, seul avec eux, que du bonheur ! Mais quelle ne fut pas ma surprise, d’un coup apparait un chamois, un éterlou. Là, je me dis que je peux l’approcher, le vent étant pour moi, je m’approche en douceur en marchant très doucement et d’une façon très basse. Et voilà le résultat couleur et noir et blanc !

Puis, il parti comme il était venu… Au total de cette journée, j’en vis cinq, Les mouflons toujours présents continuaient à manger tranquillement,..

Ils se déplaçaient doucement et je pus les photographier sans problèmes en faisant une autre approche à la sioux

Au bout d’un moment, je vis venir au loin un homme et la magie du moment s’estompât. Les mouflons se mirent en ordre de marche car ils furent déranger par cet homme qui marchait vers eux sans tenir compte de leur vie…. et ils partirent se réfugier sur l’autre versant de la montagne.

Au revoir les amis, merci à vous pour ce moment vécu en votre compagnie, pour ce moment d’une telle émotion. Je ne vous oublierai pas.

Quelle belle journée ce fut !