La coracle est une embarcation très légère, de forme ronde ou ovale, constituée d’un tissu (ou d’une peau) tendu sur un cadre en vannerie et enduit de goudron pour le rendre étanche
Des coracles sont évoquées dans les textes les plus anciens (tablettes d’argile mésopotamiennes, dont une dizaine présente l’arche comme une coracle). Une de ces tablettes, datant de 3 700 ans et récemment traduite décrit plus précisément l’arche utilisée dans le mythe babylonien du déluge (antérieur à l’écriture du mythe de Noé) comme un très grand coracle, mais d’autres textes la décrivent comme un bâtiment cubique ou rectangulaire.
Selon les écrivains anciens, le cadre de la coracle était autrefois couvert de cuir de cheval ou de taureau. Timée de Tauroménion, historien grec du IIIe siècle av. J.-C., écrit que ces bateaux servaient au transport de l’étain entre les Cornouailles et le continent. Ce type primitif d’embarcation était utilisé chez les Celtes comme en a témoigné Jules César dans une description. Il en a même utilisé au cours de sa campagne d’Espagne.
Lors d’un séjour sur Clermont-Ferrand ( Puy de Dôme), j’ai pu visiter la commune de Montferrand, ancienne citée médiévale située , maintenant, dans un des quartiers de Clermont-Ferrant. Aussi, je vous propose de faire mieux connaissance avec ce lieu.
La ville de Montferrand a été créée par le comte Guillaume VI d’Auvergne vers 1120 dans le contexte de conflits avec la ville voisine de Clermont, cité de l’évêque et son allié le roi de France. La ville de Montferrand, ancienne bastide, était une ville comtale d’Auvergne, rivale pendant plusieurs siècles de la ville de Clermont, cité des évêques, et unie à cette dernière le 15 avril 1630 par l’édit de Troyes (premier édit d’Union). Cette union fut confirmée et rendue effective en 1731 par Louis XV avec le deuxième édit d’union. Désireuse de garder son indépendance, la ville de Montferrand fit quatre demandes d’indépendance en 1789, 1848, 1863 et 1911.
De cette décision hautement politique, Montferrand, ancienne ville royale, ne se releva pas. Les dispositions qui visent à dédommager et à compenser cette perte (exemption pendant cinq ans de toutes les tailles, implantation d’un collège jésuite, maintien des consuls et de certains officiers du bailliage…) n’évitent pas le déclin. Les projets de constructions publiques et privées dans l’ « entre-deux-villes » ne se firent pas. Malgré les protestations, les demandes d’intercession auprès du roi, le destin de la cité était joué. Il fut définitivement scellé, en 1731, par un édit de l’intendant Trudaine confirmant le premier. Clermont et Montferrand sont bien devenues Clermont-Ferrand.
Aujourd’hui, Montferrand est un quartier de la ville-unie de Clermont-Ferrand mais qui conserve une certaine autonomie par son éloignement géographique du centre-ville que forme l’ancien Clermont et possède une mairie annexe. Les habitants du quartier de Montferrand sont appelés les Montferrandais. Ils sont surnommés les Mulets Blancs. Le terme apparaît déjà dans les années 1820 dans les écrits du poète clermontois Charles-Antoine Ravel.
Lors de ma visite de Montferrand, j’ai pu apprécié les diverses maisons à encorbellement, mais aussi la maison de l’apothicaire, l’église Notre- Dame -de- Prospérité, les très belles portes et plein d’autres bâtiments qui font l’âme de ce lieu.
Entièrement bâtie en pierre de Volvic, en style gothique languedocien, Notre-Dame-de-Prospérité a été édifiée en plusieurs campagnes. Sa construction a commencé en 1304 pour s’achever par l’élévation des deux tours dans la deuxième moitié du XVIème siècle. L’édifice mesure en oeuvre 47.50m de long pour 18.30m de large et 18m du dallage à l’intrados de la voûte. La nef unique est composée de six travées droites, voûtées sur croisées d’ogives.
Voilà quelques lignes qui, j’espère, vous aura donner envie de visiter ce lieu ! Les sources de ces informations viennent de: Wikipédia et de https://www.paysdauvergne.fr/puy-de-dome/montferrand.html .