Hassan Pacha

La mosquée Hassan Pacha, appelée également mosquée du bord de mer ou mosquée des janissaires est une mosquée ottomane située dans le port vénitien de la ville de La Canée en Crète. Elle a été construite dans la seconde moitié du XVIIᵉ siècle par un architecte arménien et est la première mosquée érigée en Crète. Elle est actuellement utilisée comme espace d’exposition.

Un peu d’histoire !

Lors d’un séjour sur Clermont-Ferrand ( Puy de Dôme), j’ai pu visiter la commune de Montferrand, ancienne citée médiévale située , maintenant, dans un des quartiers de Clermont-Ferrant. Aussi, je vous propose de faire mieux connaissance avec ce lieu.

La ville de Montferrand a été créée par le comte Guillaume VI d’Auvergne vers 1120 dans le contexte de conflits avec la ville voisine de Clermont, cité de l’évêque et son allié le roi de France. La ville de Montferrand, ancienne bastide, était une ville comtale d’Auvergne, rivale pendant plusieurs siècles de la ville de Clermont, cité des évêques, et unie à cette dernière le 15 avril 1630 par l’édit de Troyes (premier édit d’Union). Cette union fut confirmée et rendue effective en 1731 par Louis XV avec le deuxième édit d’union. Désireuse de garder son indépendance, la ville de Montferrand fit quatre demandes d’indépendance en 1789, 1848, 1863 et 1911.

De cette décision hautement politique, Montferrand, ancienne ville royale, ne se releva pas. Les dispositions qui visent à dédommager et à compenser cette perte (exemption pendant cinq ans de toutes les tailles, implantation d’un collège jésuite, maintien des consuls et de certains officiers du bailliage…) n’évitent pas le déclin. Les projets de constructions publiques et privées dans l’ « entre-deux-villes » ne se firent pas. Malgré les protestations, les demandes d’intercession auprès du roi, le destin de la cité était joué. Il fut définitivement scellé, en 1731, par un édit de l’intendant Trudaine confirmant le premier. Clermont et Montferrand sont bien devenues Clermont-Ferrand.

Dans un petit renfoncement de la rue de la Rodade, à l’emplacement d’une ancienne maison, est installée la borne qui marquait autrefois la limite entre les territoires de Clermont et de Montferrand au pont de la Grioule (un ouvrage enjambant la Tiretaine au bas de l’actuelle avenue Barbier-Daubrée).

Aujourd’hui, Montferrand est un quartier de la ville-unie de Clermont-Ferrand mais qui conserve une certaine autonomie par son éloignement géographique du centre-ville que forme l’ancien Clermont et possède une mairie annexe. Les habitants du quartier de Montferrand sont appelés les Montferrandais. Ils sont surnommés les Mulets Blancs. Le terme apparaît déjà dans les années 1820 dans les écrits du poète clermontois Charles-Antoine Ravel.

Lors de ma visite de Montferrand, j’ai pu apprécié les diverses maisons à encorbellement, mais aussi la maison de l’apothicaire, l’église Notre- Dame -de- Prospérité, les très belles portes et plein d’autres bâtiments qui font l’âme de ce lieu.

Maison à encorbellement
Maison de l’Apothicaire
Maison de l’échauguette
Intérieur de l’ église Notre-Dame-de- Prospérité
Rosace de l’église de Notre-Dame-de- Prospérité

Entièrement bâtie en pierre de Volvic, en style gothique languedocien, Notre-Dame-de-Prospérité a été édifiée en plusieurs campagnes. Sa construction a commencé en 1304 pour s’achever par l’élévation des deux tours dans la deuxième moitié du XVIème siècle. L’édifice mesure en oeuvre 47.50m de long pour 18.30m de large et 18m du dallage à l’intrados de la voûte. La nef unique est composée de six travées droites, voûtées sur croisées d’ogives.

Le flanquement des courtines était assuré par trois types de tours : soit quadrangulaires de grandes ou petites dimensions, soit plus rarement semi-circulaires. Toutes dominaient le chemin de ronde des courtines. Elles ont été équipées plus tard de tours d’artillerie. Les murailles, autrefois crénelées, atteignaient une hauteur considérable (près de 12 mètres), mais leur parement extérieur était en partie masqué par un fort talus incliné, protégeant leur base.

Voilà quelques lignes qui, j’espère, vous aura donner envie de visiter ce lieu ! Les sources de ces informations viennent de: Wikipédia et de https://www.paysdauvergne.fr/puy-de-dome/montferrand.html .

Silence ! On tourne !

Aujourd’hui, je vous propose un petit regard sur le cinéma indien, pour vous donner une idée de ce que cela représente dans ce pays, et principalement à Mumbai . Beaucoup d’entre vous a entendu parler de la très grande production de films Bollywood ( il s’en tourne plus d’une trentaine par jour ! ). L’Inde découvre le cinéma lors de la projection du cinématographe des frères Lumières, le 7 juillet 1896 à Bombay (Mumbai), l’ Arrivée du train en gare de la Ciotat et la Sortie de l’usine, six mois seulement après la projection mondiale à Paris. Pour vous donner ce que le cinéma représente dans ce pays, voici quelques chiffres. En Inde, le recensement des langues répertorie 1652 langues et dialectes mais le cinéma n’utilise que 30 langues principales… et produit, environ, plus de 800 longs métrages par an, 13 000 salles de cinéma, dont 8 000 dans les états du sud, 2.5 milliards de tickets vendus annuellement, 3.5 millions de personnes sont directement ou indirectement employées par cette industrie, 15 millions de spectateurs ( des hommes à 90%) entrent chaque jour dans une salle de cinéma.

Dans cette ville de Mumbai, il y a 19 principaux cinéma, dont vous trouverez, ci dessous, 2 photos des plus importants de la ville, et je vous conseille lors de votre séjour d’aller assister à une séance, c’est très spécial car le public réagit comme s’il était chez lui . C’est vraiment très spécial !

Le cinéma « Le Régal »
Le célèbre cinéma  » Eros »

Vous aurez comme moi, je vous l’espère, la joie d’assister dans la rue à un tournage avec tout ce que cela comporte, l’équipe de cinéma, les acteurs, figurants, mais aussi la vie indienne qui continue autour de vous, les passants, les véhicules, le bruit de la ville ,etc….. et dont voici quelques photos vécus en octobre 2010.

Voilà quelques lignes qui, je l’espère, vous auront plu et que cela vous donnera envie de connaître un peu plus l’histoire du cinéma indien.

En famille, no problems !

Scène de vie commune dans les rues de Mumbai ! Une certaine façon de voir les choses sur la sécurité routière et de plus en famille ! Quand on connait comment se passe la circulation dans la ville je trouve cela incroyable cette façon de circuler.Octobre 2010

Victoria station

Bonjour !

Aujourd’hui, je vous emmène découvrir seulement en extérieur, les photos sont interdites à l’intérieur où j’ai été stoppé dans mon élan, la gare de Victoria station qui a été rebaptisée, en mars 1996, Chhatrapati Shivaji Terminus. C’est l’une des 5 gares de Mumbai, qui accueillait dans ses murs, en 2010 plus de 2.5 millions de passagers par jour et actuellement, c’est 3.3 millions par jour !

Pour les fans d’architecture, cette gare achevée en 1887, soit 34 ans après le départ du premier train, dessinée par Frédérick Stevens, est un mélange victorien, hindou et musulman mixé pour former un bâtiment gothique le plus extravagant de la ville, le cœur de son réseau ferroviaire .

Vue générale de la gare. Voyage effectué en octobre 2010

Imposant, exubérant et bondé est un aphorisme de l’Inde coloniale qu’est cette construction. Arcs- boutants, dômes, tourelles, flèches et vitraux s’entremêlent pour donner ce style et où il est difficile de rester indifférent à cette jungle de minarets, de colonnes corinthiennes ou de flèches exubérantes.

Si vous vous approchez des façades décorées, vous découvrirez le thème de la jungle sculpté, surtout près du bureau des réservations où paons, gargouilles, hiboux, singes effrontés et lions ornent la gare.

Enfin, n’hésitez pas à faire un détour à cette gare, la plus fréquentée d’Asie, lors de votre séjour à Mumbai. Par ailleurs, sachez que l’Unesco l’a inscrite au patrimoine mondial en 2004.